 Pascale FROESSEL a le plaisir de vous recevoir à la galerie pour l'exposition KARL MÖLLERS - KLAUS STÖBER jusqu'au 30 juin 2024. Dans mes efforts pour décrire la nature et ses phénomènes, il m'est venu à l'esprit qu'il pourrait être judicieux de ne pas décrire les choses elles-mêmes, mais plutôt de développer des stratégies efficaces en matière d'image à partir des lois de la nature qui peuvent être expérimentées. J'ai senti que la forme de l'ovale non seulement se rapproche le plus du champ de notre vision, mais que l'accélération et la décélération tangibles d'un contour ovale peuvent être ressenties dans tous les domaines de notre vie. Inspirez, expirez, le jour et la nuit, le rythme cardiaque, les saisons, etc. J'essaie d'adapter notre recherche et notre joie aux motifs et aux rythmes dans mes images. Également en tension avec l'ovale mis au point dans ce cas, en créant une surface, quel que soit son motif, qui peut être lue bien au-delà du format de l'image. La surface de l'image qui en résulte avec ses motifs, ses parties figuratives peut-être complémentaires me paraissait souvent trop claire ou unidimensionnelle. Il est donc devenu nécessaire de détruire le plan image. Cependant, toujours avec un schéma de coupes/passages, de sorte que la destruction ne soit pas effectuée au hasard, mais plutôt qu'un nouveau système entre en vigueur dans la destruction. Ces trous offrent une vue claire des espaces supplémentaires derrière la « première » surface d'image. Les autres salles permettent également de dessiner ou de peindre des compositions, visibles par fragments à travers les trous et que le spectateur peut compléter dans son imagination. J'ai été étonné de constater à quel point il faut peu de fragments d'un ovale, par exemple, pour créer un ovale entier dans notre imagination. Souvent, les formes du premier niveau et les fragments dans les trous entrent en relation, de sorte que, en un sens, la séparation des deux niveaux est partiellement éliminée et une nouvelle relation apparaît. Les décors représentationnels peuvent créer des tensions dans l’interaction des formes, à condition qu’ils soient privés de leur domination normalement inhérente en termes de contenu. Nous pouvons expérimenter cette coexistence à plusieurs niveaux lorsque nous nous promenons dans la nature, pensons au déjeuner et peut-être chantons une chanson. Ces moyens formels finalement simples m'ont montré un moyen de développer continuellement de nouvelles images qui, lorsqu'elles sont regardées intensément, et idéalement lorsque l'on vit avec elles, rendent tangibles certaines des conditions de notre existence.
 
|
 KARL MÖLLERS KLAUS STÖBER jusqu'au 30 juin 2024 |
